L’Odeur de la guerre

Un seul corps en scène pour cent vies qui s’éveillent

Dans le vestiaire, l’attente est électrique. Jeanne s’apprête à monter sur le ring pour son premier championnat de boxe. Mais avant le combat, un autre se déclenche. Intérieur. Fulgurant. Irrépressible. Les souvenirs affluent. Le Sud, les cigales, les silences lourds. Les regards qui jugent. Les voix qui marquent à jamais. Une mère murée. Un père désarmé. Un coach aux mots durs comme des uppercuts.

C’est toute une vie qui revient d’un seul coup. Les chutes, les fêlures, les colères rentrées. Et cette rage sourde, vitale, qui pousse à se relever, encore et encore.

Seule sur scène comme sur un ring, incandescente, la comédienne dévoile tout un monde avec une justesse bouleversante. Chaque geste, chaque souffle, chaque changement de ton est un coup porté droit au cœur. C’est une plongée vertigineuse dans les profondeurs de l’âme, là où naissent les failles, les forces et les cris qu’on n’a jamais pu pousser.

Un seul-en-scène écrit et interprété par Julie Duval [qui] bluffe par l’authenticité de son propos, son interprétation au cordeau et sa plume percutante d’un récit de jeunesse. Le Monde

Nommé aux Molières 2024 du seul en scène

Prix Charles Oulmont 2024 dans la catégorie Théâtre

de et avec Julie Duval

par Scala Productions

mise en scène : Juliette Bayi et Élodie Menant

durée : 1h15

grand théâtre

entrée : 25 € 

carte Avantages : 2