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L’abolition des privilèges

Un spectacle-sprint, tranchant et virtuose

 

Une plongée au cœur de la nuit du 4 août 1789 à Versailles, à l’Hôtel des Menus-Plaisirs. L’histoire officielle l’appelle la nuit de l’abolition des privilèges de l’Ancien Régime.

Porté par un acteur incarnant à lui seul une dizaine de personnages, L’Abolition des privilèges est un sprint théâtral où l’Histoire s’emballe. Ce solo virtuose plonge le public au cœur des États généraux et de l’Assemblée nationale de 1789.

La salle du théâtre arlonais, en hémisphère et divisée en trois groupes, s’y prête à merveille : les spectateurs y sont répartis comme les trois ordres réunis cette nuit-là — noblesse, clergé et Tiers État — dans ce qui était alors devenu l’Assemblée nationale constituante.

Et par touches régulières se dessine une évidence troublante : notre XXIème siècle fait écho au XVIIIème. les privilèges et rapports de domination n’ont pas disparu… ils ont seulement changé de mains et de masque.

 

Rappel historique :

Le royaume de France, en 1789, est riche mais paralysé. L’État est en déficit chronique, tandis que les plus fortunés – noblesse et haut clergé – échappent à l’impôt. La monarchie ne voit pas venir sa propre perte et le peuple, accablé par les injustices et la faim, exige une réforme qui ne vient pas.

Au printemps s’ouvrent les États généraux où le Tiers État réclame une représentation équitable et l’égalité des droits pour le peuple qu’il représente. Il proclame l’Assemblée nationale, où désormais c’est le nombre qui fait la loi et non plus le statut social.

Vient ensuite la nuit du 4 août 1789. C’est un enchaînement de renoncements presque théâtraux de la part du clergé et de la noblesse. Ils renoncent eux-mêmes à leurs privilèges, un à un. Cette nuit spectaculaire marque l’effondrement de l’ordre féodal.

Et la Révolution française finit par accoucher, sans péridurale, d’une démocratie représentative. Nombre d’opposants à l’Ancien Régime s’arrogèrent le privilège de guillotiner à tout va. Du sang français coula à flots, abreuvant les sillons d’où s’est levé l’étendard sanglant de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

 

« L’occasion de comprendre à quel point l’histoire brasse encore et toujours les mêmes rapports dominants-dominés. Un spectacle jubilatoire ! » Le Monde

 

de Bertrand Guillot

par Le Royal Velours

adaptation et mise en scène : Hugues Duchêne

scénographie : Julie Camus

avec Maxime Pambet et Baptiste Dezerces

 

durée : 1h15

grand théâtre

entrée : 25 € 

carte Avantages : 2

  • Date(s) & Heure
  • Tarif Prix Plein : 25,00 €
    Chômeur : 18,00 €
    Etudiant : 18,00 €
  • Lieu Grand Théâtre
  • Catégorie
    • Spectacles
    • Théâtre
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